Au cours des années 80, Tobias Freund a longtemps travaillé comme ingénieur dans le studio haut de gamme du légendaire producteur allemand Frank Farian, apprenant tout ce qu’il y avait à savoir sur les tables de mixage. Il a ainsi rassemblé plus de matériel analogique que d’autres ont de plugins installés, et a appris à les utiliser. Transposant son travail grand public dans la production underground, ses alias depuis le début des années 90 se lisent comme un répertoire de la musique électronique allemande: Metazone, Zoon, Phobia et surtout Pink Elln. Sous son prénom suivi d’un point (Tobias.), il sort des morceaux qui affinent l’approche live de sa grande variété de styles entre acid, ambient et techno, des grooves minimaux et entraînants autant soucieux du détail que de l’impact sur le dance floor, qui sont devenus parties intégrantes des sons partis d’Allemagne pour régner sur les clubs du monde entier depuis le début du millénaire.

Sur le plan des collaborations, Tobias Freund a débuté dans le circuit de la cassette électronique dans les années 80 avec des groupes tels que Von Ese et Hypnobeat, et une dizaine d’années plus tard se produit dans son groupe bien-aimé Sieg Über Die Sonne avec Martin Schopf (aka Dandy Jack), qui se fait connaître pour sa techno pop tordue et multi-facettes. Quand le groupe fait une pause vingt ans plus tard, le projet nsi (avec Max Loderbauer) et le Non Standard Productions label sont créés et deviennent rapidement des institutions pour des explorations révolutionnaires dans l’électronique expérimentale libre. Puis il y a Odd Machine, une coentreprise avec Ricardo Villalobos et Uwe Schmidt (aka Atom™) en particulier, avec qui il forme également un groupe live pour enregistrer des morceaux tirant parti de leurs expériences musicales respectives. Il a produit et remixé des piliers internationaux tels que Efdemin, Cassy, Ellen Allien, Los Updates, Delano Smith, Margaret Dygas ou Aérea Negrot, sur des labels tels que Sähkö, Playhouse, Ongaku, Cadenza, Perlon, Logistic, Wagon Repair, Mule Musiq, et, bien sûr, Ostgut Ton.

Crédits: Michael Mann

Crédits: Michael Mann