Débarqué en l’an de grâce 1993 en terres calvinistes, Antonis K. emmenait dans ses bagages foultitudes de musiques piochées aux abords de la mer Égée. C’est Miss Kittin qui adouba le sieur du patronyme d’Elektropoulos alors qu’il lui partageait sa collection de raretés. En digne fils d’Aphrodite, il égrène ses rondes tablettes d’or noir récoltées dans les champs électroniques, artefacts traduisant l’évolution des genres et sous-genres. Les yeux fermés, entre ambiances obscures concrètes et lumières drones et new wave, il emmène son auditoire au travers du Styx binaural. Une parfaite mise en bouche pour démarrer cette Iliade du Mapping.

Crédits: Samuel Zeller

Crédits: Samuel Zeller